Delémont, le 16 juin 2006
Le 22 juin, une journée consacrée à la conciliation vie professionnelle/vie familiale dans l’espace du Rhin supérieur réunira des acteurs institutionnels ayant mis en œuvre des mesures allant dans le sens d’un meilleur équilibre des temps sociaux. Des entreprises qui pratiquent une politique favorable aux familles et ont le souci de cette conciliation feront part de leurs expériences. Cette journée s’inscrit dans le cadre du programme transfrontalier Interreg « Vivre et travailler sans frontières – Un atout pour le Rhin Supérieur », initié par la Conférence du Rhin Supérieur et qui prévoit, dans un deuxième temps, la réalisation d’une brochure bilingue de sensibilisation à la conciliation des temps sociaux.
Jongler entre le temps passé au travail et celui consacré à la famille relève parfois de la contorsion lorsqu’il s’agit de trouver un équilibre. Cette problématique de la conciliation des temps sociaux a des échos de part et d’autre des frontières, même si elle ne se décline pas forcément de la même façon en France, en Allemagne et en Suisse. Un projet transfrontalier présente donc l’intérêt de pouvoir s’interroger sur les réalités de ses voisins et de faire valoir, réciproquement, les solutions qui sont apportées aux problèmes.
Le projet Interreg « Vivre et travailler sans frontières – Un atout pour le Rhin Supérieur » veut promouvoir la mobilité professionnelle des femmes et des parents dans l’espace du Rhin supérieur. Il prend en compte les contraintes et les conditions de vie des femmes et des hommes, liées à l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale. La réalisation de ce projet, dont la mise en oeuvre a été confiée au Centre d’information sur les droits des femmes à Strasbourg, se concentre sur les questions d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et sur la conciliation vie professionnelle/vie familiale, à l’échelle de l’espace du Rhin supérieur. Le projet est piloté par un groupe d’expertes qui rassemble des représentantes des institutions concernées par cette problématique en Alsace, dans le Bade-Wurtemberg, en Rhénanie-Palatinat et dans cinq cantons suisses dont le Jura. Il s’agit avant tout de formaliser un partenariat transfrontalier : il doit permettre d’amorcer un travail de coopération plus ciblé et de mettre en commun des pratiques et des initiatives coordonnées à l’échelle d’un territoire transfrontalier.