Delémont, le 10 avril 2012
Avec le soutien de la déléguée interjurassienne à la jeunesse, l’association Ados Job lance une campagne pour encourager les employeurs de la région à proposer des petits jobs pour cet été. Un site internet, créé spécialement pour l’occasion, permet aux employeurs de déposer leur promesse de job en ligne.
Depuis dix ans, l’association Ados Job aide les jeunes de 15 à 22 ans à trouver des petits jobs en parallèle à leurs études en Suisse romande. Le site internet www.adosjob.ch permet de mettre en relation les employeurs qui ont une occupation à proposer et les jeunes qui cherchent à se faire un peu d’argent de poche. En début d’année, le Président d’Ados Job tirait la sonnette d’alarme: «Avec la crise, le nombre d’offres publiées a sévèrement diminué et nous ne constatons pas de reprise. Si l’on ne fait rien, on risque de se retrouver dans quelques mois avec des milliers de jeunes qui ne trouveront pas de petit boulot l’été prochain» explique Camille-Angelo Aglione.
Pour remédier à cette situation, l’association s’est lancée dans une véritable chasse aux jobs d’été. Le principe est simple : contacter un maximum d’employeurs et leur proposer de faire une promesse de petit boulot pour l’été. La campagne est soutenue par la déléguée interjurassienne à la jeunesse. Différents partenaires proches des milieux économiques seront donc contactés ces prochains temps afin de relayer l’information auprès des employeurs de la région. Un site Internet dédié à cette action a été développé : www.chasse-aux-jobs.ch, sur lequel les employeurs peuvent déposer leur promesse de job en ligne. La campagne de récolte de promesses de jobs se déroule jusqu’au 1er mai. A cette date, les employeurs seront recontactés par Ados Job, qui les invitera à concrétiser leur promesse en déposant une annonce gratuite sur son site.
Suite à cette première étape, la déléguée interjurassienne à la jeunesse prévoit d’organiser avec Ados Job une campagne d’information auprès des jeunes afin de leur faire connaître cet outil. Une étude réalisée en 2011 par une étudiante de la Haute école de gestion ARC, sur mandat de la déléguée interjurassienne à la jeunesse, avait d’ailleurs montré que les jeunes du Jura et du Jura bernois demandaient de l’aide pour trouver des jobs ponctuels. Dans ce contexte, le soutien et la promotion d’une structure déjà existante et ayant fait ses preuves, a semblé être la meilleure solution pour répondre à la demande des jeunes de la région.
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