Delémont / Neuchâtel, le 20 septembre 2013
Les gouvernements jurassien et neuchâtelois ont tenu mardi 17 septembre 2013 une séance de travail à Saignelégier (JU). Cette première prise de contact avec l’exécutif neuchâtelois élu en mai dernier a permis de réaffirmer la volonté commune de collaborer dans différents dossiers intéressant les deux régions, en particulier la planification hospitalière, l’environnement et la formation.
Santé et formation
Le Jura et Neuchâtel possèdent, dans de nombreux domaines, des caractéristiques similaires qui rendent pertinent de réfléchir ensemble à la façon d’appréhender certains dossiers. En matière de planification hospitalière par exemple, les deux cantons sont confrontés aux mêmes enjeux de positionnement, d'une part au sein de l’Arc jurassien et, d'autre part en réseau avec les hôpitaux universitaires..
C’est le cas également dans le domaine de la formation. Les deux gouvernements se disent ouverts à la libre circulation des étudiant-e-s au sein de l’espace BEJUNE et souhaitent se positionner à l’intérieur de cet espace pour l’ensemble des formations tertiaires qu’ils proposent à l’Université, à la HEP et à la HE-Arc. Concernant l’Université de Neuchâtel, l’objectif du Conseil d’Etat est d’identifier des pôles de compétences spécifiques dans lesquels l’institution pourra se profiler clairement et élargir ainsi le cercle de recrutement.
Environnement
Les deux Cantonss’engagent égalementaux côtés d’autres partenaires, en particulier français, pour une meilleure gestion des eaux du Doubs. Les gouvernements neuchâtelois et jurassien ont relevé les avancées obtenues dans la gestion des éclusées avec les exploitants de barrages. De part et d’autre, des programmes sont en cours pour assainir les différentes stations d’épuration situées le long du Doubs. Ils réaffirment leur disponibilité à collaborer étroitement dans tous les projets visant à protéger la rivière et à rassurer la population qui y pratique de nombreuses activités de loisirs.
Autres pistes de collaboration
D’autres pistes de collaboration ont également été évoquées, comme le partage de ressources très pointues, en particulier des fiscalistes spécialisés dans le domaine des personnes morales, et l’implication des deux cantons dans des projets de recherche en matière économique. Enfin, les deux exécutifs ont rappelé que l’idée de former, à terme, un corps de police commun, n’était pas abandonnée. Elle sera reprise lorsque les deux polices cantonales auront réalisé les importantes réformes actuellement en cours.
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