Le Gouvernement a donné son feu vert à « Marguerite », un label derrière lequel se cache un vaste projet de développement de l’agritourisme dans le Jura et le Jura bernois. Six investisseurs privés, tous agriculteurs, vont développer de nouvelles prestations dans le but de diversifier leurs activités, d’enrichir l’offre touristique, de mettre en valeur la tradition équestre et de créer de la valeur ajoutée régionale. D’un montant global de 6,9 millions de francs, le projet bénéficiera du soutien financier de la Confédération et des cantons du Jura et de Berne.
Concrètement, le projet « Marguerite » prévoit la création de chambres d’hôtes et de logements de vacances à la ferme ainsi que de locaux supplémentaires pour l’accueil et la transformation de produits régionaux. Neuf parcours équestres permettront de relier l’ensemble des prestataires de l’agritourisme du Jura et du Jura bernois et de valoriser la tradition équestre du Jura. De plus, le Centre d’interprétation des vergers « Ô Vergers d’Ajoie » accueillera le Musée suisse de la distillation et la collection des anciens alambics saisis autrefois par la Régie fédérale des alcools.
Le projet est porté par l’association « Marguerite » créée cet automne. Il pourra débuter en 2016 et bénéficiera de l’appui de la Fondation du Musée de la distillation et de la Fondation rurale interjurassienne (FRI), appelées à jouer un rôle majeur dans sa mise en œuvre. Des mesures collectives sont prévues pour développer de nouvelles offres et favoriser la promotion des prestations.
Sur le plan financier, les contributions cantonales s’élèveront au maximum à 1,067 million de francs pour un total d’investissements dans le domaine de l’agriculture estimé à 6,9 millions de francs. Cet engagement permettra également de lever des contributions de la part du canton de Berne et de la Confédération. Une fois qu’il sera entièrement réalisé, soit dans six ans, le projet « Marguerite » doit générer des revenus additionnels de 3,5 millions de francs par an et entre six et sept nouveaux emplois. L’ensemble des prestataires de l’agritourisme vont bénéficier de ses retombées positives, mais également les restaurants et hôtels de la région par le biais des nuitées et repas que générera l’arrivée de nouveaux touristes.
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