Une présence marquée dans le terrain et près de 300 dossiers traités: l’Office de l’environnement fait le bilan de ses activités de surveillance environnementale après six mois d’activité en 2016. La cellule dédiée à cette tâche, qui compte six collaboratrices et collaborateurs, a été réorganisée en début d’année. Elle est désormais active dans tous les secteurs en lien avec l’environnement.
La Surveillance environnementale a pour mission de veiller localement à la prévention des atteintes et à une utilisation durable des ressources naturelles. Elle agit sur tout le territoire cantonal depuis 2009 et effectue des tâches de conseil, de contrôle, de suivi, de dénonciation d’infractions, d’autorisations, d’interventions d’urgence, de coordination et de haute surveillance pour les tâches dévolues aux communes.
L’évaluation des activités a montré l’utilité d’une telle structure garantissant une présence territoriale et spécifiquement dédiée à la supervision des prescriptions dans le terrain. Une nette amélioration qualitative et quantitative de la surveillance du territoire a pu être constatée. En 2015, les actions dans le domaine de l’entretien des milieux naturels, des pollutions ou encore des rejets d’entreprises ont débouché sur une vingtaine de dénonciations au Ministère public. Au 1er semestre 2016, la Surveillance environnementale est intervenue et a donné les suites adéquates dans 220 dossiers (par exemple dans le domaine des rejets industriels, dépôts de déchets, destruction d’objets naturels, prélèvements pour analyses, engrais de ferme, fumées incommodantes, etc.), ainsi que dans 80 dossiers liés à la faune. Onze procédures pénales ont été initiées. Ces statistiques n’incluent pas les tâches plus régulières de surveillance, par exemple le suivi de la faune ou le gardiennage de la chasse, ainsi que les nombreuses prestations de conseil réalisées auprès de communes et particuliers.
Depuis 2016, la Surveillance environnementale opère selon une nouvelle organisation. Les tâches pratiques relevant des législations sur la chasse et la pêche y ont été intégrées, tout comme les mesures de la qualité de l’eau et de l’air. Différentes prestations ont en outre été externalisées aux partenaires de l’Etat (gardes auxiliaires de la chasse et de la pêche). A noter que le poste de responsable de la cellule est actuellement mis au concours suite à la nomination du titulaire actuel, Amaury Boillat, à la fonction d’inspecteur de la faune.
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