Dans le courant du mois de janvier 2023, trois informations successives évoquant des comportements suspects d’adultes envers des écoliers ont été relayées. Informée, la Police cantonale jurassienne a mené des enquêtes. Celles-ci révèlent qu’il n’y a actuellement aucun risque particulier.
Aux Breuleux, à Saulcy et ensuite à Bassecourt, des attitudes ambigües d’adultes envers des enfants ont été signalées par des écoliers à leurs parents ou à leurs enseignants. Heureusement, aucun de ces signalements n’est l’oeuvre de personnes malintentionnées voulant s’en prendre à des enfants.
En parallèle à une présence policière accrue aux abords des écoles, des enquêtes de police ont été menées afin d’établir les faits. Aux Breuleux, un enfant a effectivement été accosté par une dame qui devait prendre en charge un autre jeune. Rapidement elle a réalisé sa méprise sur l’identité de l’enfant. A Saulcy, le conducteur d’un bus blanc a parlé avec des enfants. Les informations recueillies indiquent que les enfants n’ont pas couru de risque à ce sujet. A Bassecourt, des enfants ont traversé la route sur un passage et un bus blanc s’est immobilisé, son conducteur a fait un signe de « bonjour » avec la main et est ensuite reparti. Un amalgame avec les différentes informations précitées est apparemment à l’origine du signalement de ce dernier événement. Pour ces trois cas, les actes d’enquête ont révélé qu’il n’y a actuellement aucun risque particulier.
Ces événements permettent de rappeler les conseils de prévention et les comportements à adopter en cas de problèmes liées à une suspicion d’enlèvements d’enfants. Tout d’abord, la Police cantonale jurassienne tient à féliciter les écoliers qui ont rapportés les faits des Breuleux, de Saulcy et de Bassecourt. Leur démarche a permis d’activer les questionnements utiles permettant d’évaluer le risque face à des adultes potentiellement malintentionnés.
Il est toujours utile de répéter les précautions de base pour éviter des actes malintentionnés envers des enfants, à savoir :
- Privilégier les trajets scolaires en groupe.
- L'enfant a le droit de dire et de savoir dire "NON", aussi à des inconnus.
- Il faut toujours avoir une solution de secours. Par exemple en préparant avec l’enfant le chemin de l'école, il faut lui indiquer les commerces où il peut trouver de l'aide et les lieux où il peut se réfugier. Ce sujet peut être abordé lors des réunions des parents, notamment.
- Il faut rappeler à l'enfant que la ponctualité est importante.
Si malgré tout quelque chose arrive :
- Il faut agir avec calme et lucidité. Si l'enfant raconte avoir été observé inhabituellement, avoir vécu une expérience négative, ou avoir été victime d'une menace voire d'une agression, il faut l'écouter attentivement et le féliciter de s'être confié.
- Il faut rapporter les faits A LA POLICE sans tarder (117 pour les urgences - 032 420 65 65). Mieux vaut solliciter la police une fois de "trop" qu'une fois de "pas assez".
- Si l'enfant ne rentre pas à l'heure prévue, il faut contacter son enseignant et/ou ses amis.
- S'il reste introuvable, il est primordial de contacter sans tarder la police au 117.
La police, interlocuteur à privilégier
Notons encore que l’interlocuteur à privilégier dans le cas de pareilles informations est la police (117 ou 032 420 65 65). La police investigue sans tarder et engage les mesures nécessaires, pour ensuite mettre en garde la population ou de la tranquilliser face à ce sujet légitimement important.
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