Le cadre de vie est constitué de la nature en général (forêts, champs, rivières, air, etc.) et des villes et villages. L’aménagement du territoire, la gestion des forêts, des eaux, de la biodiversité sont des domaines régis par un nombre important de législations, instruments ou normes.
Les cantons adaptent déjà régulièrement leur législation et leur manière de travailler sur le terrain en prenant en compte les scénarios et guides de la Confédération. Les événements météorologiques de ces dernières années et les scénarios des scientifiques montrent qu’il faut de plus en plus prévoir et prévenir des événements météorologiques extrêmes. Dès lors, le Plan climat identifie les mesures qu’il s’agit de mettre en œuvre rapidement en plus de ce qui est déjà prévu par les politiques sectorielles actuelles.
Certains écosystèmes (rivières, marais, forêts) supportent mal une hausse rapide des températures ; ils risquent de devenir des émetteurs de GES en cas de sécheresses. La réduction des gaz à effet de serre est donc la mesure la plus urgente si l’on veut que ces milieux naturels continuent à assurer leurs fonctions.
OBJECTIFS
Les conditions-cadres (législation, organisation, sylviculture, financements) ont fait leurs preuves, mais doivent être revues dans un contexte actuel de dérèglement. Il s’agira aussi d’optimiser la production de bois tout en garantissant le maintien de bois mort nécessaire à la biodiversité et au sol, dans un contexte de pénurie énergétique globale. Les coûts pour les mesures prioritaires évoquées ci-dessous et issues du Plan climat sont évalués à 225’000 francs par an.
Les mesures prioritaires pour la période 2023-2026 sont les suivante:
Augmenter les moyens dévolus aux mesures de diversification des forêts.
Encourager les adaptations des régimes sylvicoles dans les communes.
Les mesures déjà existantes de la politique forestière, notamment les soutiens aux actions sylvicoles, sont aussi prioritaires.
Les écosystèmes naturels captent du carbone. Ceux qui ont été dégradés en émettent. Les marais et sols humides doivent désormais être réhabilités et fonctionner de manière plus naturelle. Une fois qu’ils sont à nouveau alimentés suffisamment en eau, ils peuvent à nouveau stocker du carbone. Tourbières et sols humides sont aussi des zones très riches en biodiversité et leur renaturation est bénéfique à l’infrastructure écologique. Le Plan climat vise dans une première période à augmenter les moyens nécessaires à la réhabilitation des tourbières comme celle de la Gruère par exemple. Les coûts pour la mesure prioritaire évoquée ci dessous et issue du Plan climat sont évalués à 175’000 francs par an. La mesure nécessite 0.3 EPT supplémentaires.
Les mesures prioritaires pour la période 2023-2026 sont les suivantes:
Accélérer la régénération des zones centrales des tourbières.
Les mesures déjà existantes dans les politiques sectorielles concernées eaux, biodiversité) sont aussi prioritaires.