Canton du Jura

Le Département des travaux publics de Bâle-Ville et le Département de l’environnement du Canton du Jura collaborent pour la deuxième année consécutive dans la campagne de translocation des chevreuils du cimetière de Riehen. Les deux Etats confirment que tout est prêt d’un côté comme de l’autre pour que l’ensemble de l’opération se déroule dans les meilleures conditions possibles. Cette opération s’inscrit dans un esprit d’entraide entre cantons voisins et dans une volonté de trouver la meilleure solution possible pour ces animaux qui vivent en surpopulation dans ce périmètre restreint et peu adapté à la faune sauvage.   

À partir d’aujourd’hui va débuter une série de quatre opérations de captures devant permettre le transfert de la totalité des chevreuils du cimetière du Hörnli en direction des forêts jurassiennes. Ces opérations courront jusqu’à la mi-mars.

Les captures ont lieu durant la période la plus favorable pour l’espèce, soit au moment de la pause du développement embryonnaire chez les femelles gestantes et après le sevrage complet des faons nés le printemps dernier. De plus, cette période coïncide avec la fin de la saison de chasse et le début de la période de protection de la faune sauvage. Cela garantira davantage de quiétude aux chevreuils dans leur acclimatation à leur nouveau territoire.

Les sites de lâchers ont été sélectionnés par les gardes-faune jurassiens de manière à éviter notamment les principaux axes routiers et ferroviaires. Contrairement à l’hiver dernier et au vu de l’expérience acquise, les lâchers s’effectueront cette fois-ci à l’intérieur des trois districts du canton.

Au niveau du suivi, les animaux seront équipés de plaquettes auriculaires qui répondent à l’obligation légale de marquage lors du déplacement d’animaux sauvages. Elles permettront d’avoir une idée du taux de survie et aussi d’évaluer comment et en combien de temps les animaux s’adaptent à leur nouvel environnement. A ce jour sur les 21 individus relâchés dans le district de Delémont en 2023, six ont trouvé la mort. D’autres continuent d’être observés sur le terrain et des naissances ont également pu être attestées le printemps dernier par les gardes-faune.