Le Gouvernement continue d’étudier activement différentes possibilités pour l’aménagement d’une aire d’accueil définitive ou provisoire pour les gens du voyage étrangers dans le Jura. Celles-ci sont toutefois peu nombreuses car l’Etat ne possède que peu de parcelles de terrain disponibles. Dans le même temps, il a décidé de maintenir le site du « Cras de Mavalau » comme option possible pour l’ouverture d’une aire d’accueil provisoire.
L’aire du « Cras de Mavalau » ne sera pas mise à disposition des gens du voyage dans l’immédiat, car différentes démarches administratives complémentaires invoquées par les maires des communes concernées doivent encore être menées. Des questions d’aménagement du territoire et de protection de l’environnement et de la forêt ont notamment été posées par les maires et demandent à être approfondies. Le Gouvernement a pris note de ces remarques et y répondra.
Sur le fond, tout en regrettant un manque d’ouverture vis-à-vis d’une communauté que le Jura a l’obligation d’accueillir de manière appropriée sur son sol, le Gouvernement rappelle qu’une solution doit impérativement être trouvée avec l’ouverture du chantier de l’aire de repos de l’A16 à Bassecourt. Depuis plusieurs mois, les services de l'Etat ont donc planché sur diverses pistes afin d’éviter des occupations illicites à différents endroits du canton avec la fermeture du site de Bassecourt. Au regard du principe de proportionnalité, il est en effet impossible de déloger les gens du voyage qui s’installent illégalement quelque part si aucune aire officielle ne peut leur être proposée. Par ailleurs, le Jura ne peut ni ne veut se décharger de cette question sur ses voisins.
Le Gouvernement continuera de s’engager pour trouver, dans les meilleurs délais, une solution durable et concertée dans ce dossier, ce qui nécessite l’implication active des communes.