Nous avons tous déjà entendu parler des réseaux sociaux. Leur utilisation fait partie du quotidien de la plupart d’entre nous. Mais qu’en est-il de leur danger, de leur utilisation et des traces que nous laissons sur ceux-ci ? Afin que chacun puisse utiliser ces différentes applications en toute connaissance de cause, la Division artisanale du CEJEF a décidé de mettre sur pied une semaine dédiée à cette problématique qui s'intitule « Sensibilisation à l’identité numérique, aux réseaux sociaux et à l’analyse critique de l’information ». Cette action a lieu du 2 au 5 novembre ainsi que le 13 novembre 2015.
Sur une durée de 90 minutes, l’ensemble des classes et des enseignant-e-s bénéficieront d’un enseignement qui traitera notamment de la question de la vie privée. Le succès des réseaux sociaux, comme Facebook, où les utilisateurs étalent allègrement les détails de leur vie privée, demande de reconsidérer la protection des données. Publicité ciblée, traçage des visites, partage d’informations sensibles, les raisons de s’inquiéter paraissent nombreuses.
Mais jusqu’à quel point faut-il se méfier d’Internet ? Quels sont les risques à exposer sa vie privée ? Comment protéger efficacement sa sphère privée ? Passer du temps à discuter sur MSN, partager sa vie sur Facebook ou sur un blog, regarder des vidéos sur YouTube peut-il conduire à une dépendance au web ? Quels sont les risques qui font que les jeunes deviennent accros à la toile ?
Finalement, parler uniquement des aspects négatifs d’Internet se limiterait à sous-estimer toutes les opportunités qu’offre cette technologie. Quelle est la valeur éducative du web, sachant que surfer sur le net consiste pour l’essentiel à lire et à écrire ? En offrant la possibilité d’échapper au circuit commercial conventionnel, Internet peut par ailleurs favoriser la créativité des jeunes, comme le montrent les nombreux artistes devenus célèbres grâce à leurs contributions en ligne. En outre, Internet permet aux jeunes de partager leurs intérêts au-delà du cercle réduit de la famille et de l’école et facilite la mobilisation pour des causes sociales et civiques. Le web peut-il rendre les jeunes plus autonomes, plus créatifs, plus indépendants et plus engagés ?
Pour en parler, la Division artisanale a invité Stéphane Koch, diplômé d'un Master of Advanced Studies (MAS) en lutte contre la criminalité économique. M. Koch est spécialisé dans la gestion stratégique et la sécurité de l'information, l'utilisation professionnelle des réseaux et médias sociaux, dans la gestion de la réputation sur Internet. Il est vice-président de la société High-Tech Bridge SA (spécialisée dans le Hacking Ethique) et membre du comité scientifique du MAS en Intelligence économique et veille stratégique de la HEG de Genève. M. Koch est aussi formateur et expert pour différents instituts de lutte contre la criminalité économique (ILCE), il collabore également avec la police cantonale vaudoise.
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