En collaboration avec les cantons de la Suisse du Nord-Ouest, le Canton du Jura publie le rapport annuel sur la qualité de l’air en 2021 dans un nouveau format numérique. L’année 2021 a été marquée par la météo pluvieuse de l’été, qui a empêché le développement des pics d’ozone. Durant l’hiver, des poussières du Sahara ont provoqué des valeurs élevées de poussières fines. Comme pour les années précédentes, la qualité de l’air dans le Jura est globalement bonne.
Depuis 2015, les services de l’environnement de la Suisse du Nord-Ouest (AG, BE, BL, BS, JU et SO) publient un rapport annuel commun sur la qualité de l’air. Ce rapport est publié dans un nouveau format numérique, consultable sur cette page.
En raison de la météo pluvieuse de l’été 2021, les pics d’ozone ont été moins nombreux que durant les étés précédents. L’ozone est le polluant atmosphérique typique de la période estivale. Il est produit par l’action du rayonnement du soleil sur des gaz dits « précurseurs » (NOx, COV) générés en majeure partie par le trafic motorisé.
La valeur limite journalière fixée par l’ordonnance fédérale de la protection de l’air à 120 microgrammes par mètre cube d’ozone a été dépassée durant 76 heures en 2021 à la station de Delémont, tandis qu’à Saignelégier, elle a été dépassée durant 234 heures. Le nombre d’heures de dépassement en 2020 était deux fois plus élevé. Les dépassements sont systématiquement plus fréquents sur le plateau des Franches-Montagnes qu’en plaine, car la dégradation nocturne de l’ozone y est moins efficace.
Au début de l’hiver 2021, des poussières du Sahara ont été portées par les courants jusque dans nos régions. Ce phénomène s’est matérialisé par un ciel orangé. La valeur limite journalière fixée à 50 microgrammes par mètre cube de poussières fines d’un diamètre inférieure à 10 micromètres a été dépassée durant 5 jours. La moyenne annuelle pour ce polluant est, quant à elle, respectée depuis quelques années.
Les poussières fines proviennent de processus de combustion (par ex. diesel ou bois), mais aussi de l’abrasion des pneus, des freins, du revêtement routier. Les poussières fines constituent un mélange complexe issu de la transformation de gaz précurseurs (ammoniac, NOx, COV).
Pour limiter en tout temps les émissions de polluants dans l’atmosphère et contribuer ainsi à la qualité de l’air, les mesures sont connues : privilégier la mobilité douce et les transports en commun, s’assurer que son installation de chauffage est aux normes et ne pas brûler de déchets (y compris les déchets végétaux issus des jardins).
Les mesures en continu de la qualité de l’air sont disponibles en tout temps sur le site Internet http://www.luftqualitaet.ch ainsi que sur l’application airCHeck qui a fait peau neuve.