L’analyse effectuée par l’Administration cantonale jurassienne suite à l’entrée en vigueur de la révision de loi fédérale sur l’égalité salariale entre femmes et hommes a révélé que celle-ci est respectée. Au sein du personnel de l’Etat, la différence salariale inexpliquée entre femmes et hommes est de 1%, alors que la loi fédérale fixe le seuil de tolérance à 5%. A la lecture de ce résultat très satisfaisant, le Gouvernement jurassien va poursuivre son engagement en faveur de l’égalité salariale.
Depuis le 1er juillet 2020, les entreprises de plus de 100 personnes ont l’obligation de procéder, tous les 4 ans, à une analyse de l’égalité salariale, à la suite de la révision de la loi fédérale sur l’égalité (LEg).
La République et Canton du Jura a donc réalisé cette analyse pour l’ensemble de son personnel, composé de 57,2% de femmes et 42,8% d’hommes, au moyen de LOGIB. Il s’agit de l’outil de référence développé par le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes, qui permet d’identifier des discriminations salariales systématiques au sein d’une organisation. Cet outil prend en compte des variables explicatives (caractéristiques objectives) telles que la rémunération, le niveau de qualifications requises pour le poste, la position professionnelle, la formation effective, l’expérience professionnelle, les années de service et le sexe. Il en ressort un écart salarial entre les femmes et les hommes de 1%.
L’analyse effectuée a fait l’objet d’un audit externe par une entreprise de révision agréée. Cette dernière a confirmé que l’Administration cantonale jurassienne respecte les dispositions légales en matière d’égalité salariale entre femmes et hommes. Le résultat se situe en effet au-dessous du seuil de tolérance de 5% défini par la loi fédérale sur l’égalité salariale entre femmes et hommes. Une différence salariale de 0,5% avait été obtenue en 2016, mais celle-ci se basait sur un échantillon plus restreint du personnel.
L’Administration cantonale jurassienne va poursuivre son engagement envers la promotion de l’égalité salariale notamment en modernisant sa politique des ressources humaines. Des mesures contribuant à l’égalité des chances et permettant d’améliorer l’égalité salariale telles que le travail à temps partiel, le partage d’emploi, le télétravail et la transparence salariale continuent à être encouragées, y compris pour les postes à responsabilités. En outre, des actions ont été mises en place ces dernières années pour favoriser l’accès aux fonctions de cadres par les femmes, comme par exemple le réseau «voies de femmes» ou encore la prise en compte de candidatures disposant d’une formation et expérience jugées équivalentes aux exigences des postes mis au concours. Des réflexions sont par ailleurs en cours afin de continuer d’améliorer la conciliation entre vie privée et vie professionnelle. L’ensemble de ces actions réduira encore l’écart salarial entre les femmes et les hommes.