Suite à la détection de la maladie de Newcastle dans une exploitation avicole, le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) a pris ce jour une série de mesures complémentaires pour empêcher la propagation dans la zone de protection et de surveillance.
La maladie de Newcastle a été détectée dans une exploitation avicole à Develier. La maladie de Newcastle est une maladie très contagieuse qui touche de nombreuses espèces d'oiseaux. Les principales caractéristiques de la maladie de Newcastle sont : baisse de la ponte, œufs à coquille fine, difficultés respiratoires avec respiration par le bec, paupières gonflées, coloration bleue de la crête, diarrhée, fièvre, abattement et inappétence. A partir de la deuxième semaine de la maladie, des symptômes nerveux centraux tels que des paralysies flasques des pattes ou des ailes et des torsions du cou apparaissent. Des décès peuvent survenir aussi sans symptômes cliniques perceptibles. L'infection entraîne de graves pertes, surtout chez les poulets, avec un tableau clinique variable. Dans de rares cas, les personnes qui sont en contact étroit avec des animaux malades peuvent souffrir d'une infection sous la forme d’une conjonctivite (inflammation de la conjonctive). Sont considérés comme sensibles tous les oiseaux captifs et leurs œufs à couver.
Le cheptel concerné et les livraisons d’œufs à Develier ont été immédiatement placés sous séquestre et des mesures d'assainissement ont été mises en place, avec notamment la mise à mort et l’élimination des poules hier.
Ce jour, le SCAV annonce une série de mesures complémentaires dans une décision officielle. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), de son côté, va aussi publier d'urgence certaines mesures, à l’instar de l'étendue des zones de protection et de surveillance ainsi que les mesures à l'exportation à partir de ces zones vis-à-vis de l'étranger.
Les mesures prises ce jour par le SCAV sont jointes dans la décision officielle annexée. Cette décision figure également sur le site Internet du SCAV.
Imprimer
