Néobiontes

Les néobiontes sont des espèces animales (néozoaires) ou végétales (néophytes) introduites par l’homme, volontairement ou pas, hors de leur aire de répartition naturelle. Peu d’espèces introduites survivent à long terme, mais certaines qui réussissent à s’installer durablement se répandent rapidement et massivement au détriment des espèces indigènes (espèces locales), des milieux naturels et des espaces cultivés. Elles peuvent causer d’importants dommages écologiques, économiques et sanitaires.

La Confédération et les cantons sont tenus de mettre en place une stratégie contre les néobiontes. La thématique des néobiontes est mentionnée dans plusieurs bases légales fédérales et cantonales concernant les activités agricoles, sylvicoles, de gestion de la nature et de santé publique.

Des institutions spécialisées comme Infoflora et le Cercle exotique apportent des recommandations concernant les mesures de prévention et de lutte.

Néophytes

Souvent amenées pour des raisons ornementales dans les jardins ou économiques pour leur productivité, certaines de ces espèces se sont répandues dans notre environnement.  Ces plantes invasives se développent mieux que les plantes locales grâce à leur capacité de dispersion, leur résistance ou encore leur vitesse de croissance. Elles constituent donc une menace pour les espèces locales et perturbent le bon fonctionnement des écosystèmes, voire des espaces cultivés et des berges de cours d’eau.

Le Canton du Jura est aussi concerné par la problématique des plantes exotiques invasives. 16 espèces particulièrement problématiques sont recensées sur le territoire.

Afin de lutter contre la prolifération des néophytes et préserver la biodiversité locale, l’utilisation et la commercialisation de certaines espèces sont interdites depuis plus de dix ans. Les espèces concernées sont définies dans des listes mises à jour régulièrement.

La lutte contre ces espèces est laborieuse et doit se répéter sur plusieurs années pour éliminer ou diminuer la présence de néophytes. Pour certaines plantes leur résistance et capacité de régénération sont telles que les seules mesures se limitent à stopper leur expansion.

De plus, lutter sans connaître les plantes et leur fonctionnement peut s’avérer contre-productif. C’est pourquoi des connaissances notamment sur les techniques et périodes d’intervention sont essentielles. Ci-dessous, chaque plante et les manières de lutte sont décrites dans des fiches. Des informations plus détaillées sur les plantes invasives ou les techniques de lutte sont disponibles sur Infoflora et le Cercle exotique.

Les espèces les plus fréquentes sont localisées, de manière non exhaustive, sur le GéoPortail cantonal. Cette carte a une valeur indicative et est mise à jour progressivement. Des annonces de nouveaux sites ou concernant l'évolution de sites existants peuvent être faites auprès des organes responsables de la lutte, de l'Office de l'environnement ou auprès d’Infoflora.

Plantes indigènes envahissantes

Certaines plantes indigènes posent aussi problème pour les activités humaines. On les appelle aussi « mauvaises herbes ».

Bien souvent, elles profitent d’une situation qui les avantage par rapport aux autres plantes pour révéler leur caractère envahissant.

Par exemple, les surfaces nues ou encore les sols compactés favorisent le chardon des champs et les rumex. D’autres plantes mettent moins de temps à se développer que les cultures.

Néozoaires

Les néozoaires désigne les espèces animales exotiques envahissantes. Ces espèces sont transportées inconsciemment, comme le capricorne asiatique via des palettes en bois issues du commerce mondial, ou volontairement à des fins d’élevage voire même comme animaux de compagnie.

Une fois sur place, ces espèces peuvent intégrer nos écosystèmes et se reproduire. Les animaux invasifs peuvent alors poser des problèmes d’ordre économiques, sanitaires et environnementaux.

Il est possible de lutter à son échelle contre certaines espèces, d’autres requièrent l’intervention de spécialistes. Il est important de signaler les observations de néozoaires aux organes spécialisés.

Frelon asiatique

Originaire d’Asie, le frelon asiatique à pattes jaunes (Vespa velutina) a été identifié pour la première fois dans notre canton en 2017. Depuis les observations se multiplient. Les autorités cantonales ont mis sur pied une stratégie de lutte en collaboration avec la Fédération Jurassienne d’Apiculture (FJA), le CABI et la Fondation Rurale Interjurassienne (FRI). Ces acteurs coordonnent les activités de sensibilisation, de formation, de recherche et d’élimination des nids.

Toute observation de frelon asiatique est à signaler sur la plateforme nationale d’annonce frelonasiatique.ch.

Les signalements seront vérifiés par un entomologiste et, si la présence de frelon asiatique est confirmée, transmis aux organes responsables de la coordination de la lutte. La notice frelon asiatique disponible ci-contre dans la rubrique "Documents" vous informe plus en détail et vous aide à rechercher et reconnaître le frelon asiatique.

Moustique tigre

Originaire d’Asie, le moustique tigre a été identifié en Suisse pour la première fois en 2003. Il n’a pas encore été observé dans notre canton.

Le site www.moustiques-suisse.ch renseigne sur les caractéristiques de ce moustique invasif, fournit des conseils pour le contenir et permet de signaler les nouvelles observations.

Plantes envahissantes exotiques : listes et photos

Plantes envahissantes indigènes : listes et photos

Plantes envahissantes exotiques : description et lutte

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Plantes envahissantes indigènes : description et lutte

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