La restauration : les plans anciens sont fragiles, parfois déchirés, et souvent souillés ou surchargés. Ils doivent être restaurés avant la numérisation.

La numérisation : elle se fait à 300 dpi et permet la constitution de deux fichiers informatiques. Un fichier pdf, accessible depuis le site internet des ArCJ, donne l’image du plan tel qu’il existe. Un fichier géotiff, accessible depuis le géoportail cantonal, donne la partie utile du territoire, qui est géoréférencée directement sur le cadastre actuel.

La numérisation permet de faire un transfert d’information : l’image quitte le support papier pour un support numérique, éphémère, mais qui permet à cette information de redevenir pertinente et utilisable. En revanche, la valeur de preuve des originaux, juridique, reste liée au document (= une information liée à son support d’origine) et ne suit pas ce transfert, raison pour laquelle les plans doivent être conservés et restaurés.