La protection des espèces est une tâche traditionnelle de la protection de la nature.

La protection des espèces est intimement liée à la sauvegarde des milieux naturels ou biotopes de qualité. Elle requiert des biotopes variés, partout. Chaque citoyen-ne peut donc y contribuer en conservant et recréant des milieux favorables aux espèces, comme:

  • une haie, un bosquet d'espèces indigènes
  • une mare
  • une prairie sèche ou humide
  • un mur en pierres sèches

… et en évitant de détruire un biotope ou d'y porter atteinte notamment par l'emploi de produits phytosanitaires et d'engrais.

Aujourd'hui, le constat est grave. En effet, à titre d'exemple en Suisse, 29% des plantes à fleurs, 58% des oiseaux et 79% des batraciens figurent dans les "Listes rouges" qui indiquent les espèces qui ont déjà disparu, qui risquent l'extinction ou qui sont menacées à des degrés divers.

Conserver la diversité des espèces représente un devoir éthique qui peut aussi s'avérer intéressant pour l'homme. Qui sait combien d'espèces ont été perdues pour la médecine, l'alimentation ou les matières premières?

A l'exception des plantes totalement protégées, il est possible de cueillir des plantes sauvages à des fins privées. Cependant, les quantités sont limitées.

Une autorisation est nécessaire pour récolter des plantes sauvages (y compris fruits, champignons, mousses et lichens) à des fins lucratives. Si elle est autorisée, la récolte doit être effectuée soigneusement; tout arrachage et déracinement est interdit ainsi que l’emploi de moyens techniques auxiliaires tels que «peignes» ou autres objets similaires.

La récolte de plus de deux kilos (quantité usuelle maximale) de champignons par personne et par jour n'est pas autorisée.